Suite à la manifestation du 21 octobre
A la fin de la manifestation du jeudi 21 octobre, le cortège (réunissant notamment étudiant-e-s, lycéen-e-s et salarié-e-s) s’est engagé dans la rue Denfert-Rochereau en vu de se rendre au Sénat, avant de se voir stoppé par un imposant barrage de gardes mobiles. Alors que les manifestant-e-s prouvaient leur détermination en scandant des slogans et en chantant, un nouveau barrage de gendarmes mobiles s’est formé derrière eux, empêchant toute sortie des militant-e-s. Un nombre impressionnant de policiers de la BAC et en civil qui encadraient la manifestation depuis le début, s’est glissé librement parmi les manifestants, multipliant les arrestations arbitraires et souvent violentes au sein même du cortège. Dans le climat de tension ambiant, des syndicalistes ont tenté de négocier leur sortie par le biais de leur service d’ordre et c’est ainsi que le cortège s’est progressivement réduit jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une petite centaine de personnes, dont des étudiant-e-s de Paris 3 et Paris 4 qui ont affiché leur détermination à rester groupés pour sortir. Il semblerait que la sortie de certaines personnes et organisations syndicales aient fait l'objet d'un choix politique de la part des forces de répression qui cherchent ainsi à criminaliser et réprimer une frange particulière de la contestation (étudiant-e-s, jeunes d'origine étrangère de préférence etc.), les poussant à bout pour pouvoir les désigner comme « casseurs ». La tension est vive au sein du maigre cortège alors que les personnes présentes sont débordées par le nombre démesuré de policiers et l'incertitude face à ce qu'il risque d'advenir d'elles. Après avoir bloqué les manifestant-e-s pendant près d’1h30, les gendarmes mobiles les ont repoussé jusqu’au second barrage puis sur le trottoir, les encerclant de très près. Ils ont ainsi fait sortir les personnes une par une, contrôlant et fouillant certain-e-s, parfois violemment, avant de les entasser dans cars et fourgonnettes ou, quelques fois, de les libérer. Environ une soixantaine de personnes a ainsi été emmenée au commissariat sans que l’on puisse déterminer le motif de ces interpellations. La plupart (peut-être tous ?) est restée au commissariat entre 1h et 2h30, le temps d’un contrôle d’identité.
Les étudiant-e-s en lutte de Paris 3 dénoncent violemment ces arrestations arbitraires et condamnent la répression policière qui s’abat systématiquement sur les mouvements sociaux.
A la fin de la manifestation du jeudi 21 octobre, le cortège (réunissant notamment étudiant-e-s, lycéen-e-s et salarié-e-s) s’est engagé dans la rue Denfert-Rochereau en vu de se rendre au Sénat, avant de se voir stoppé par un imposant barrage de gardes mobiles. Alors que les manifestant-e-s prouvaient leur détermination en scandant des slogans et en chantant, un nouveau barrage de gendarmes mobiles s’est formé derrière eux, empêchant toute sortie des militant-e-s. Un nombre impressionnant de policiers de la BAC et en civil qui encadraient la manifestation depuis le début, s’est glissé librement parmi les manifestants, multipliant les arrestations arbitraires et souvent violentes au sein même du cortège. Dans le climat de tension ambiant, des syndicalistes ont tenté de négocier leur sortie par le biais de leur service d’ordre et c’est ainsi que le cortège s’est progressivement réduit jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une petite centaine de personnes, dont des étudiant-e-s de Paris 3 et Paris 4 qui ont affiché leur détermination à rester groupés pour sortir. Il semblerait que la sortie de certaines personnes et organisations syndicales aient fait l'objet d'un choix politique de la part des forces de répression qui cherchent ainsi à criminaliser et réprimer une frange particulière de la contestation (étudiant-e-s, jeunes d'origine étrangère de préférence etc.), les poussant à bout pour pouvoir les désigner comme « casseurs ». La tension est vive au sein du maigre cortège alors que les personnes présentes sont débordées par le nombre démesuré de policiers et l'incertitude face à ce qu'il risque d'advenir d'elles. Après avoir bloqué les manifestant-e-s pendant près d’1h30, les gendarmes mobiles les ont repoussé jusqu’au second barrage puis sur le trottoir, les encerclant de très près. Ils ont ainsi fait sortir les personnes une par une, contrôlant et fouillant certain-e-s, parfois violemment, avant de les entasser dans cars et fourgonnettes ou, quelques fois, de les libérer. Environ une soixantaine de personnes a ainsi été emmenée au commissariat sans que l’on puisse déterminer le motif de ces interpellations. La plupart (peut-être tous ?) est restée au commissariat entre 1h et 2h30, le temps d’un contrôle d’identité.
Les étudiant-e-s en lutte de Paris 3 dénoncent violemment ces arrestations arbitraires et condamnent la répression policière qui s’abat systématiquement sur les mouvements sociaux.